Licence Professionnelle Médiations de l'Information Numérique et des Données
Formation proposée par l'(IUT Bordeaux Montaigne – Département Information-Communication / Infonum
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La LP MIND, s'appuie sur une partie de cours magistraux, mais principalement sur des mises en pratique et des projets tutorés qui permettent de comprendre, de façon très concrète, les principes et enjeux de grandes notions théoriques impliquant les données et ce, dans différents contextes. C'est l'opportunité également de se confronter aux difficultés de mise en œuvre, à la prise de décision et à la documentation d'un projet.
Une partie importante de ces mises en pratique est faite en mode collaboratif, méthode à mon avis pertinente, puisqu'elle amène à une réflexion partagée, à des négociations, des concessions, un partage des tâches en fonction des compétences de chacun, comme on le retrouve dans le monde professionnel. Mais c'est aussi une manière de travailler la notion de médiation, très transversale à l'ensemble de la formation.
Une partie importante de ces mises en pratique est faite en mode collaboratif, méthode à mon avis pertinente, puisqu'elle amène à une réflexion partagée, à des négociations, des concessions, un partage des tâches en fonction des compétences de chacun, comme on le retrouve dans le monde professionnel. Mais c'est aussi une manière de travailler la notion de médiation, très transversale à l'ensemble de la formation.
Projet sur les Données Sensibles
Premier projet tutoré de groupe, il s'est déroulé sur sept jours et avait plusieurs objectifs pédagogiques :
- Nous faire travailler sur le RGPD
- Nous faire mettre en œuvre un travail de médiation sur la question de la protection des données
- Nous faire réaliser une première visualisation de données
- Nous faire faire un premier travail de curation de personnes ressource, sur les réseaux sociaux.
Ce qui a été le plus formateur pour moi, a été notre échec.
En effet, la qualité de notre rendu ne rendait pas compréhensible la question des données personnelles et sensibles au grand public. La composition de notre groupe ne nous a pas permis de nous appuyer sur nos compétences techniques en médiation numérique, puisqu'aucune des quatre personnes constituant le groupe ne venait d'un parcours INFOCOM. Ceci étant, notre méthodologie n'était pas la bonne. Nous ne nous sommes pas posées la question du public à qui on s'adressait, du story telling, de ce que nous voulions transmettre d'essentiel, des points importants...
De façon plus personnelle, mon positionnement n'a pas été le bon sur ce projet. Le poste que j'occupais depuis plusieurs années avant d'intégrer la LP MIND, m'obligeait à prendre presque systématiquement le lead. Mais, au moment de la réalisation de ce projet, j'étais plutôt en recherche quant à la position que je pouvais prendre dans le groupe. Je ne me sentais pas forcément légitime pour avoir des exigences plus directes vis-à-vis des personnes avec lesquelles je travaillais et les rendus que nous avions à fournir, me considérant novice dans la médiation numérique. J'étais consciente que certaines parties de notre travail n'était pas suffisamment abouties, mais, même si j'ai pu faire certaines propositions pour améliorer les productions, j'étais plus soucieuse de laisser à chaque membre de l'équipe une place suffisante à sa parole, ses idées, ses réalisations qu'à insister pour reprendre une partie des productions.
Réaliser ce projet m'a tout de même amené à me plonger dans le RGPD et à prendre conscience de l'importance de la protection des données personnelles car, même si c'est un sujet souvent abordé dans les médias, cela restait pour moi, quelque chose d'assez lointain, sur lequel j'étais plutôt résignée n'ayant pas les outils de compréhension des enjeux. De plus, nous avions dans le groupe, une personne ayant un parcours juridique, qui a été source de transmission de connaissances précises sur le RGPD. Grâce à ce projet, je suis aujourd'hui beaucoup plus attentive à l'actualité de la question, aux discours et aux choix politiques de la France et de l'Europe quant à l'utilisation des données, mais également aux pratiques des associations pour lesquelles je travaille.
C’est également une question que j’ai introduite dans le travail de photographie des pratiques des Centres Sociaux de la Gironde que j’ai réalisé pendant mon stage.
De façon plus personnelle, mon positionnement n'a pas été le bon sur ce projet. Le poste que j'occupais depuis plusieurs années avant d'intégrer la LP MIND, m'obligeait à prendre presque systématiquement le lead. Mais, au moment de la réalisation de ce projet, j'étais plutôt en recherche quant à la position que je pouvais prendre dans le groupe. Je ne me sentais pas forcément légitime pour avoir des exigences plus directes vis-à-vis des personnes avec lesquelles je travaillais et les rendus que nous avions à fournir, me considérant novice dans la médiation numérique. J'étais consciente que certaines parties de notre travail n'était pas suffisamment abouties, mais, même si j'ai pu faire certaines propositions pour améliorer les productions, j'étais plus soucieuse de laisser à chaque membre de l'équipe une place suffisante à sa parole, ses idées, ses réalisations qu'à insister pour reprendre une partie des productions.
Réaliser ce projet m'a tout de même amené à me plonger dans le RGPD et à prendre conscience de l'importance de la protection des données personnelles car, même si c'est un sujet souvent abordé dans les médias, cela restait pour moi, quelque chose d'assez lointain, sur lequel j'étais plutôt résignée n'ayant pas les outils de compréhension des enjeux. De plus, nous avions dans le groupe, une personne ayant un parcours juridique, qui a été source de transmission de connaissances précises sur le RGPD. Grâce à ce projet, je suis aujourd'hui beaucoup plus attentive à l'actualité de la question, aux discours et aux choix politiques de la France et de l'Europe quant à l'utilisation des données, mais également aux pratiques des associations pour lesquelles je travaille.
C’est également une question que j’ai introduite dans le travail de photographie des pratiques des Centres Sociaux de la Gironde que j’ai réalisé pendant mon stage.
Projet Educ'OSM
Projet tutoré proposé en continuité du cours de médiation des données de Mr Vincent Bergeot (Num&Lib, Teritorio), le livrable consistait en la refonte et la curation de contenu du site Educ'OSM développé via le logiciel libre YesWiki.
Objectifs pédagogiques du projet:
Ce projet, en continuité du cours de médiation des données, a été pour moi une porte ouverte sur différents aspects du monde numérique :
Lorsque j'ai intégré la LP MIND, je ne possédais aucune connaissance en construction de sites (ni sur l'utilisation d'un CMS, ni sur l'utilisation d'un quelconque langage de code). YesWiki a donc été la première étape dans mon approche de la construction d'un site. Consciente des apprentissages que j'avais à réaliser, j'ai volontairement intégré le groupe chargé de repenser l'architecture du site Educ'OSM et d'intégrer les ressources collectées par le second groupe chargé de la curation de données.
Nous avions cinq jours, pour découvrir le logiciel et son fonctionnement, repenser l'architecture du site et y intégrer les ressources. J'ai pu vérifier, que, pour une construction basique de site, le logiciel YesWiki est très abordable puisque je n'ai pas rencontré de difficulté majeure dans la découverte et l'utilisation, malgré ma totale inexpérience. L’utilisation est documentée de façon simple, ce qui permet une prise en main rapide et notre groupe étant constitué de trois personnes, nous avons mis en place une organisation du travail (nous étions alors en distanciel), où nous nous interpellions via Discord dès que nous rencontrions une difficulté que nous couplions à des temps rapides de points d’étapes, pour vérifier ensemble que nos avancées individuelles participaient bien au travail collectif. Dans cette découverte, j'ai trouvé particulièrement intéressante la philosophie et la démarche de partage développée dans le logiciel, qui me semblent tout à fait adaptées et conformes à celle du monde associatif et de l'ESS (Économie Sociale et Solidaire).
Je retiendrai donc de cette expérience, un outil pertinent à réutiliser dans ma pratique professionnelle pour sa philosophie d'utilisation, son appropriation simple dans un milieu où peu de personnes sont formées à la construction de sites et où la réflexion sur le choix des outils est encore marginale. Je retiendrai également les possibilités offertes par OpenStreetMap en ce qui concerne la participation citoyenne à la cartographie de territoire, je trouve qu’il peut être un outil très concret de participation et d’implication dans une optique d’éducation populaire, d’appropriation de son environnement et de collaboration. La granularité des détails que l’on peut y renseigner permet à tout un chacun de participer à une démarche constructive, quelles que soient ses compétences, son implication et ses possibilités.
J’aurais toutefois apprécié, pouvoir faire les modifications qui nous ont été remontées lors de la présentation du projet. En effet, même si nous avons apporté beaucoup de changements dans l’architecture de l’information, certains de nos choix n’étaient pas forcément judicieux pour un regard extérieur et d’autres possibilités auraient rendu notre travail plus abouti. Un temps supplémentaire de travail après la présentation nous aurait certainement permis d’apporter quelques améliorations. Nous aurions pu également, travailler sur la communication autour de ce projet, pour que la communauté qui gravite autour d’OSM puisse s’en emparer et le faire vivre au-delà de la LP MIND..
Objectifs pédagogiques du projet:
- Découverte du logiciel YesWiki et des particularités de son code
- Curation de contenu sur OpenStreetMap
- Organiser un travail collaboratif de l'ensemble de la promotion, pour la production du livrable
- L'univers du logiciel libre et de la pratique collaborative
- L'utilisation de la base de données cartographique d'OSM
- Une forme de code accessible aux débutants pour la construction d'un site
Lorsque j'ai intégré la LP MIND, je ne possédais aucune connaissance en construction de sites (ni sur l'utilisation d'un CMS, ni sur l'utilisation d'un quelconque langage de code). YesWiki a donc été la première étape dans mon approche de la construction d'un site. Consciente des apprentissages que j'avais à réaliser, j'ai volontairement intégré le groupe chargé de repenser l'architecture du site Educ'OSM et d'intégrer les ressources collectées par le second groupe chargé de la curation de données.
Nous avions cinq jours, pour découvrir le logiciel et son fonctionnement, repenser l'architecture du site et y intégrer les ressources. J'ai pu vérifier, que, pour une construction basique de site, le logiciel YesWiki est très abordable puisque je n'ai pas rencontré de difficulté majeure dans la découverte et l'utilisation, malgré ma totale inexpérience. L’utilisation est documentée de façon simple, ce qui permet une prise en main rapide et notre groupe étant constitué de trois personnes, nous avons mis en place une organisation du travail (nous étions alors en distanciel), où nous nous interpellions via Discord dès que nous rencontrions une difficulté que nous couplions à des temps rapides de points d’étapes, pour vérifier ensemble que nos avancées individuelles participaient bien au travail collectif. Dans cette découverte, j'ai trouvé particulièrement intéressante la philosophie et la démarche de partage développée dans le logiciel, qui me semblent tout à fait adaptées et conformes à celle du monde associatif et de l'ESS (Économie Sociale et Solidaire).
Je retiendrai donc de cette expérience, un outil pertinent à réutiliser dans ma pratique professionnelle pour sa philosophie d'utilisation, son appropriation simple dans un milieu où peu de personnes sont formées à la construction de sites et où la réflexion sur le choix des outils est encore marginale. Je retiendrai également les possibilités offertes par OpenStreetMap en ce qui concerne la participation citoyenne à la cartographie de territoire, je trouve qu’il peut être un outil très concret de participation et d’implication dans une optique d’éducation populaire, d’appropriation de son environnement et de collaboration. La granularité des détails que l’on peut y renseigner permet à tout un chacun de participer à une démarche constructive, quelles que soient ses compétences, son implication et ses possibilités.
J’aurais toutefois apprécié, pouvoir faire les modifications qui nous ont été remontées lors de la présentation du projet. En effet, même si nous avons apporté beaucoup de changements dans l’architecture de l’information, certains de nos choix n’étaient pas forcément judicieux pour un regard extérieur et d’autres possibilités auraient rendu notre travail plus abouti. Un temps supplémentaire de travail après la présentation nous aurait certainement permis d’apporter quelques améliorations. Nous aurions pu également, travailler sur la communication autour de ce projet, pour que la communauté qui gravite autour d’OSM puisse s’en emparer et le faire vivre au-delà de la LP MIND..
L'OpenDataSphere
Projet réalisé dans le cadre du cours "De l'archivage au partage des données" donné par M. Arthur Perret, il a été, à mon sens, l'un des plus significatif de cette promotion, puisque nécessitant de la part du groupe de mettre en œuvre des compétences multiples et ayant un rendu des plus aboutit.
L’OpenDataSphère a pour but de représenter des données sous forme de réseau interactif, dans une page Web, sur la thématique de l’open data francophone. L’outil s’appuie sur le code de l’Otletosphère, une réalisation du programme de recherche ANR HyperOtlet.
Cet outil permet en particulier de visualiser les acteurs de l’Open Data francophone, l’importance du tissu relationnel qu’ils entretiennent entre eux et donc de comprendre la place plus ou moins centrale qu’ils occupent dans l’écosystème de l’Open Date en France.
Documentation de la réalisation du projet ici
Lien vers le projet ici
La réalisation de l'OpenDataSphere, a été l'opportunité pour moi de m'investir dans la construction d'une base de données, du choix des métadonnées à la recherche des données, en passant par l'uniformisation et le nettoyage des données dans le tableur. J'ai pris conscience en participant activement à ce projet, et au-delà de la nécessaire qualité intrinsèque du contenu, de l'importance de la précision dans la création et la maintenance d'une base de données. J'ai pu constater par la pratique, de l'impact des détails et des choix sur ce type de production.
J’ai également pu découvrir une partie de la structuration de l’Open Data en France, de ses acteurs clé, à travers le travail de curation de données. Pour finir, la visualisation du résultat sous forme de Sphère relationnelle m’a semblé intéressante à mettre en place pour les réseaux de Centres Sociaux, chose que je n’ai pas pu mettre en place pendant mon stage, mais qui reste un objectif pour moi.
Je pense rétrospectivement, que c'est le moment où j'ai pris la mesure de ce qu'est une métadonnée et de la valeur de la documentation des données. Le puzzle c'est en quelque sorte mis en place pour moi à ce moment-là.
Dans l'organisation de la mise œuvre de l'OpenDataSphère et pour que le travail collaboratif soit le plus efficace possible (notamment parce que le temps consacré à la réalisation était limité à dix-huit heures), il nous a été proposé d'utiliser l'outil de gestion en ligne Trello.
Je n'avais jamais eu l'opportunité de manipuler cet outil et, même si dans ce cadre nous n'avons pas tiré parti de tout son potentiel, c'est un outil que je me suis totalement approprié aujourd'hui et auquel j'initie les personnes de mon lieu de stage.
J'y trouve plusieurs atouts d'organisation, d'anticipation, de collaboration bien sûr, mais également d'allégement de la charge mentale, de planification et de centralisation des différentes informations qui peuvent impacter un projet ou une démarche.
Pour avoir posté le résultat de ce travail sur les réseaux sociaux, j’ai constaté qu’il avait eu un petit écho dans le milieu de l’Open Data puisqu’il a été partagé et commenté pendant plusieurs semaines et que certaines personnes souhaitaient y contribuer.
L’OpenDataSphère a pour but de représenter des données sous forme de réseau interactif, dans une page Web, sur la thématique de l’open data francophone. L’outil s’appuie sur le code de l’Otletosphère, une réalisation du programme de recherche ANR HyperOtlet.
Cet outil permet en particulier de visualiser les acteurs de l’Open Data francophone, l’importance du tissu relationnel qu’ils entretiennent entre eux et donc de comprendre la place plus ou moins centrale qu’ils occupent dans l’écosystème de l’Open Date en France.
Documentation de la réalisation du projet ici
Lien vers le projet ici
La réalisation de l'OpenDataSphere, a été l'opportunité pour moi de m'investir dans la construction d'une base de données, du choix des métadonnées à la recherche des données, en passant par l'uniformisation et le nettoyage des données dans le tableur. J'ai pris conscience en participant activement à ce projet, et au-delà de la nécessaire qualité intrinsèque du contenu, de l'importance de la précision dans la création et la maintenance d'une base de données. J'ai pu constater par la pratique, de l'impact des détails et des choix sur ce type de production.
J’ai également pu découvrir une partie de la structuration de l’Open Data en France, de ses acteurs clé, à travers le travail de curation de données. Pour finir, la visualisation du résultat sous forme de Sphère relationnelle m’a semblé intéressante à mettre en place pour les réseaux de Centres Sociaux, chose que je n’ai pas pu mettre en place pendant mon stage, mais qui reste un objectif pour moi.
Je pense rétrospectivement, que c'est le moment où j'ai pris la mesure de ce qu'est une métadonnée et de la valeur de la documentation des données. Le puzzle c'est en quelque sorte mis en place pour moi à ce moment-là.
Dans l'organisation de la mise œuvre de l'OpenDataSphère et pour que le travail collaboratif soit le plus efficace possible (notamment parce que le temps consacré à la réalisation était limité à dix-huit heures), il nous a été proposé d'utiliser l'outil de gestion en ligne Trello.
Je n'avais jamais eu l'opportunité de manipuler cet outil et, même si dans ce cadre nous n'avons pas tiré parti de tout son potentiel, c'est un outil que je me suis totalement approprié aujourd'hui et auquel j'initie les personnes de mon lieu de stage.
J'y trouve plusieurs atouts d'organisation, d'anticipation, de collaboration bien sûr, mais également d'allégement de la charge mentale, de planification et de centralisation des différentes informations qui peuvent impacter un projet ou une démarche.
Pour avoir posté le résultat de ce travail sur les réseaux sociaux, j’ai constaté qu’il avait eu un petit écho dans le milieu de l’Open Data puisqu’il a été partagé et commenté pendant plusieurs semaines et que certaines personnes souhaitaient y contribuer.
Le Projet Datactivist/Etalab - Typologie de commentaires
Le projet de typologie des commentaires a été proposé par M. Samuel Goëta, collaborateur chez Datactivist, coopérative travaillant particulièrement à l'ouverture des données et à leur utilisation.
La commande ici était de réaliser une typologie des commentaires déposés sur le site data.gouv.fr, site de diffusion en opendata des données publiques de l'administration française, géré par Etalab.
L'objectif principal était de pouvoir présenter sous forme de visualisation de données, les principales difficultés rencontrées par les utilisateurs des jeux de données publiés sur data.gouv.fr, et de présenter ces résultats à l'équipe d'Etalab.
Dans la méthodologie utilisée nous avons donc :
Ce projet était le premier qui nous demandait de traiter une grande quantité de données (presque 8000 commentaires ) et d'en réaliser une visualisation ayant pour objectif la facilitation de la prise de décision.
Le jeu de données a été publié en OpenData sur le site data.gouv.fr et est accessible ici
Nous avons également eu l’opportunité de présenter ce travail à Etalab, ce qui a été une expérience particulièrement intéressante à vivre.
Je regrette toutefois que M. Goëta n’ait pas pu être plus présent pendant la réalisation du projet et que la répartition des tâches pendant les deux semaines de travail n’est pas été mieux répartie. Je pense effectivement que la qualité du rendu aurait été améliorée et l’analyse d’encore meilleure qualité.
Pour résumer, et même si la réalisation de cette typologie a été laborieuse (traiter en équipe un tel nombre de données nécessite une implication importante de l’ensemble du groupe, ce qui est loin d’être simple à maintenir dans la durée), cela m’a permis de découvrir une autre tâche liée aux données et réaliser sa complexité.
La commande ici était de réaliser une typologie des commentaires déposés sur le site data.gouv.fr, site de diffusion en opendata des données publiques de l'administration française, géré par Etalab.
L'objectif principal était de pouvoir présenter sous forme de visualisation de données, les principales difficultés rencontrées par les utilisateurs des jeux de données publiés sur data.gouv.fr, et de présenter ces résultats à l'équipe d'Etalab.
Dans la méthodologie utilisée nous avons donc :
- Créé une typologie des problèmes, en la testant en plusieurs fois sur une centaine de commentaires
- Après avoir formalisé la typologie et précisé les métadonnées, nous avons catégorisé les près de 8000 commentaires laissés sur la plateforme
- Anonymisé le jeu de données produit
- Réalisé plusieurs visualisations des principaux problèmes rencontrés
- Présenté les résultats à l'équipe d'Etalab pour les éclairer sur les principaux problèmes rencontrés par les utilisateurs et donc leur permettre de faire des choix quant aux pistes d'amélioration possible de la plateforme
Nous avons également eu l’opportunité de présenter ce travail à Etalab, ce qui a été une expérience particulièrement intéressante à vivre.
Je regrette toutefois que M. Goëta n’ait pas pu être plus présent pendant la réalisation du projet et que la répartition des tâches pendant les deux semaines de travail n’est pas été mieux répartie. Je pense effectivement que la qualité du rendu aurait été améliorée et l’analyse d’encore meilleure qualité.
Pour résumer, et même si la réalisation de cette typologie a été laborieuse (traiter en équipe un tel nombre de données nécessite une implication importante de l’ensemble du groupe, ce qui est loin d’être simple à maintenir dans la durée), cela m’a permis de découvrir une autre tâche liée aux données et réaliser sa complexité.
Le projet de Médiation Collaborative
Le cours de M. Bouniol, sur la médiation collaborative, était une immersion sur plusieurs mois dans la gestion de réseaux sociaux avec production de contenus sur le sujet de notre choix.
Ce cours sous forme de projet a été l'occasion pour moi de découvrir :
Le groupe que j'ai intégré, était constitué de quatre personnes. Nous avions choisi de traiter le sujet des jeux vidéo dans les dimensions qui nous semblaient intéressantes à transmettre, c'est-à-dire, son potentiel créatif, ses utilisations dans le monde professionnel, de la santé, la politique et l'éducation. Nous souhaitions en choisissant ce sujet, déconstruire les préjugés, et notamment ceux des parents dont je fais partie.
Nos différences d'âge, de pratique et d'expériences personnelles nous ont permis d'être critique quant aux choix des articles que nous souhaitions faire découvrir à notre cible, mais nous aurions gagné en qualité d'écriture de nos contenus avec un accompagnement en présentiel sur le sujet.
Ceci étant, ce cours, couplé à celui de Community Management de Mme Adriana Peyruse (Les Impacteurs) m'a permis de travailler ma capacité à créer du contenu en vue d'une médiation sur les différents réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram notamment), et ce en fonction des particularités de chacun de ces réseaux, d'approfondir mes connaissances de leur fonctionnement, de leurs spécificités, du fonctionnement de leurs algorithmes et donc des façons les plus pertinentes pour un médiateur numérique de publier sur les différentes plateformes.
Ce cours sous forme de projet a été l'occasion pour moi de découvrir :
- la curation de contenu de qualité pour la rédaction de post sur les réseaux sociaux (recherche d'information pertinentes et de qualité, vérification des sources)
- le travail d'écriture pour les réseaux sociaux (nous avions choisi Twitter et Facebook) dans un objectif de médiation numérique de l'information
- l'organisation du travail à distance, puisque, en dehors du fait que nous étions en période de pandémie, l'une des exigences de ce cours, était d'être en capacité de réaliser cette production, en ayant la contrainte de ne jamais se retrouver en présentiel pour travailler.
Le groupe que j'ai intégré, était constitué de quatre personnes. Nous avions choisi de traiter le sujet des jeux vidéo dans les dimensions qui nous semblaient intéressantes à transmettre, c'est-à-dire, son potentiel créatif, ses utilisations dans le monde professionnel, de la santé, la politique et l'éducation. Nous souhaitions en choisissant ce sujet, déconstruire les préjugés, et notamment ceux des parents dont je fais partie.
Nos différences d'âge, de pratique et d'expériences personnelles nous ont permis d'être critique quant aux choix des articles que nous souhaitions faire découvrir à notre cible, mais nous aurions gagné en qualité d'écriture de nos contenus avec un accompagnement en présentiel sur le sujet.
Ceci étant, ce cours, couplé à celui de Community Management de Mme Adriana Peyruse (Les Impacteurs) m'a permis de travailler ma capacité à créer du contenu en vue d'une médiation sur les différents réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram notamment), et ce en fonction des particularités de chacun de ces réseaux, d'approfondir mes connaissances de leur fonctionnement, de leurs spécificités, du fonctionnement de leurs algorithmes et donc des façons les plus pertinentes pour un médiateur numérique de publier sur les différentes plateformes.
Le travail de visualisation de données
Le cours à proprement parler de visualisation de données a été dispensé par M. Borel pendant le premier semestre. Nous y avons abordé la base de la visualisation, base nécessaire à la réalisation des différents projets tutorés de l’année, mais également à de nombreux cours tels que datajournalisme, méthodologie ou médiation collaborative.
Dans ce cours de visualisation de données, nous avons abordé :
Réaliser une visualisation est un travail de médiation à la croisée de plusieurs compétences.
Tout d’abord, les données utilisées doivent être fiables, sous licence ouverte si elles ne sont pas produites par la personne qui crée la visualisation, bien documentées pour éviter tout biais d’interprétation. Il est donc nécessaire de faire un travail de vérification des données avant de les utiliser, vérifier également que le tableur soit renseigné de façon uniforme, qu’il n’y ait pas de doublon ou d’erreur de syntaxe.
Ensuite, une réflexion est à mener sur la forme de la représentation. Le choix doit permettre une lecture simplifiée des données, être compréhensible rapidement, donner de la clarté à un ensemble de chiffres.
Pour finir, et si cela est utile à la compréhension, une visualisation peut être créative. Son attrait et son impact pourront être d’autant plus puissants que le choix sera esthétique et apportera à l’éclairage du sujet.
Mon parcours professionnel m’avait amené à réaliser quelques visualisations de données simples pour illustrer des évolutions de projets ou des bilans quantitatifs. Ces visualisations étaient sous forme de graphiques, de diagrammes circulaires ou d’histogrammes.
Ce cours a donc nettement élargi mes connaissances sur les possibilités et j’ai surtout pu manipuler des outils en ligne qui offrent de nombreuses possibilités et rendent plus efficace la visualisation de données (autant pour ce qui est du temps gagné que des choix possibles de mise en valeur des données).
J’ai particulièrement appris de l’utilisation d’Illustrator et Photoshop pour travailler le côté graphique et esthétique d’une visualisation, ainsi que la démarche créative qu’il est possible de développer à côté de la réflexion sur la façon la plus efficace de « faire parler des données » pour les rendre compréhensibles par l’auditoire visé.
Il me semble tout à fait important dans une fonction de médiation, d’être en capacité de rendre abordable des données complexes pour comprendre un lectorat non-initié. Je pense en particulier au monde associatif, qui voit des personnes venant d’univers professionnels très différents, avec des niveaux scolaires très divers, devant prendre des décisions, parfois à forts impacts (par exemple, lorsque ces décisions concernent des emplois), sur la base de données difficiles à comprendre sans un minimum de connaissances.
La visualisation de données peut également être un levier rendant possible le pouvoir d’agir, en donnant accès à la prise de décision via la médiation d’un sujet qui peut paraître complexe.
- le dessin vectoriel avec l’utilisation d’Illustrator,
- L’intérêt de la Data Visualisation avec un travail particulier sur le Quartet d’Anscombe,
- Une histoire de la visualisation avec un focus sur la cartographie, le projet Milestones de Mickaël Friendly et la réalisation d’une frise chronologique en utilisant l’outil en ligne Timeline JS,
- Un lien entre Open Data et visualisation avec la réalisation de deux travaux basés sur des données récupérées notamment sur data.gouv.fr, l’un avec la contrainte de créer une visualisation à partir d’une photographie, le second en utilisant un outil en ligne tel que rawgraphs ou datawrapper (Lien vers les travaux réalisés pendant le cours de M.Borel)
Réaliser une visualisation est un travail de médiation à la croisée de plusieurs compétences.
Tout d’abord, les données utilisées doivent être fiables, sous licence ouverte si elles ne sont pas produites par la personne qui crée la visualisation, bien documentées pour éviter tout biais d’interprétation. Il est donc nécessaire de faire un travail de vérification des données avant de les utiliser, vérifier également que le tableur soit renseigné de façon uniforme, qu’il n’y ait pas de doublon ou d’erreur de syntaxe.
Ensuite, une réflexion est à mener sur la forme de la représentation. Le choix doit permettre une lecture simplifiée des données, être compréhensible rapidement, donner de la clarté à un ensemble de chiffres.
Pour finir, et si cela est utile à la compréhension, une visualisation peut être créative. Son attrait et son impact pourront être d’autant plus puissants que le choix sera esthétique et apportera à l’éclairage du sujet.
Mon parcours professionnel m’avait amené à réaliser quelques visualisations de données simples pour illustrer des évolutions de projets ou des bilans quantitatifs. Ces visualisations étaient sous forme de graphiques, de diagrammes circulaires ou d’histogrammes.
Ce cours a donc nettement élargi mes connaissances sur les possibilités et j’ai surtout pu manipuler des outils en ligne qui offrent de nombreuses possibilités et rendent plus efficace la visualisation de données (autant pour ce qui est du temps gagné que des choix possibles de mise en valeur des données).
J’ai particulièrement appris de l’utilisation d’Illustrator et Photoshop pour travailler le côté graphique et esthétique d’une visualisation, ainsi que la démarche créative qu’il est possible de développer à côté de la réflexion sur la façon la plus efficace de « faire parler des données » pour les rendre compréhensibles par l’auditoire visé.
Il me semble tout à fait important dans une fonction de médiation, d’être en capacité de rendre abordable des données complexes pour comprendre un lectorat non-initié. Je pense en particulier au monde associatif, qui voit des personnes venant d’univers professionnels très différents, avec des niveaux scolaires très divers, devant prendre des décisions, parfois à forts impacts (par exemple, lorsque ces décisions concernent des emplois), sur la base de données difficiles à comprendre sans un minimum de connaissances.
La visualisation de données peut également être un levier rendant possible le pouvoir d’agir, en donnant accès à la prise de décision via la médiation d’un sujet qui peut paraître complexe.
Médiation audiovisuelle : vidéo
Ce cours dispensé, par Mme Lataste, réalisatrice, Journaliste Reporter d’Images, avait pour objectif de faire expérimenter à la promotion, la réalisation d’un reportage d’illustration, de la préparation au montage vidéo.
Le projet, c’est déroulé en plusieurs temps (notamment en raison de la pandémie qui a modifié l’organisation initiale), et a été complété par les apports théoriques et pratiques du cours de photographie dispensé par M. Caro.
Après un temps d’apports de connaissances de base, nécessaires à la prise de vue vidéo (différents types de plans, rapidité de l’image, focale…), nous avons pu prendre en main le matériel en expérimentant les différentes façons de faire des prises de vue vidéos dans un objectif de réalisation de reportage.
La seconde étape consistait à choisir, par groupes de trois personnes, un sujet à aborder illustrant en trois minutes une thématique de notre choix.
Notre choix s’est porté sur l’atelier de couture Mandapunk, pour l’intérêt de l’histoire personnelle de Clem et son engagement féministe. Ce sujet nous permettait de travailler une interview sur le parcours d’une créatrice engagée, de faire une captation d’images de son travail dans son atelier et de pouvoir enregistrer des images d’illustrations.
Après avoir enregistré les rushes, chaque étudiant proposait un montage vidéo individuel, réalisé avec le logiciel gratuit DA VINCI RESOLVE. Les cours ayant étaient perturbés par la COVID 19, le temps de montage s’est déroulé sous forme de stage de deux jours, avec un premier jour de prise en main du logiciel et un second jour de montage.
N’ayant jamais eu l’opportunité de participer à la réalisation d’un reportage, toutes les étapes ont été une découverte pour moi. La partie du montage a été la plus complexe et la plus stimulante de mon point de vue.
La construction du reportage par le choix des plans, de leurs longueurs, de la musique (nous avions pour l’occasion obtenu l’autorisation de la créatrice, d’utiliser la musique de son groupe pour illustrer les images), l’alternance image/interview… pour raconter une histoire qui suscite l’intérêt, était très motivante.
Le fait qu’avec les mêmes rushes de base, nous ayons raconté des histoires différentes, rend très concrète la question de l’impact de l’image et de l’interprétation d’un sujet. Ce cours a été un complément à mon avis très pertinent à la question de la médiation, notamment dans un parcours où nous sommes amenés à éventuellement gérer des réseaux sociaux, et donc réaliser des vidéos de présentation ou d’illustration, étant donné que c’est l’un des vecteurs les plus performants sur ce type de média.
Le projet, c’est déroulé en plusieurs temps (notamment en raison de la pandémie qui a modifié l’organisation initiale), et a été complété par les apports théoriques et pratiques du cours de photographie dispensé par M. Caro.
Après un temps d’apports de connaissances de base, nécessaires à la prise de vue vidéo (différents types de plans, rapidité de l’image, focale…), nous avons pu prendre en main le matériel en expérimentant les différentes façons de faire des prises de vue vidéos dans un objectif de réalisation de reportage.
La seconde étape consistait à choisir, par groupes de trois personnes, un sujet à aborder illustrant en trois minutes une thématique de notre choix.
Notre choix s’est porté sur l’atelier de couture Mandapunk, pour l’intérêt de l’histoire personnelle de Clem et son engagement féministe. Ce sujet nous permettait de travailler une interview sur le parcours d’une créatrice engagée, de faire une captation d’images de son travail dans son atelier et de pouvoir enregistrer des images d’illustrations.
Après avoir enregistré les rushes, chaque étudiant proposait un montage vidéo individuel, réalisé avec le logiciel gratuit DA VINCI RESOLVE. Les cours ayant étaient perturbés par la COVID 19, le temps de montage s’est déroulé sous forme de stage de deux jours, avec un premier jour de prise en main du logiciel et un second jour de montage.
N’ayant jamais eu l’opportunité de participer à la réalisation d’un reportage, toutes les étapes ont été une découverte pour moi. La partie du montage a été la plus complexe et la plus stimulante de mon point de vue.
La construction du reportage par le choix des plans, de leurs longueurs, de la musique (nous avions pour l’occasion obtenu l’autorisation de la créatrice, d’utiliser la musique de son groupe pour illustrer les images), l’alternance image/interview… pour raconter une histoire qui suscite l’intérêt, était très motivante.
Le fait qu’avec les mêmes rushes de base, nous ayons raconté des histoires différentes, rend très concrète la question de l’impact de l’image et de l’interprétation d’un sujet. Ce cours a été un complément à mon avis très pertinent à la question de la médiation, notamment dans un parcours où nous sommes amenés à éventuellement gérer des réseaux sociaux, et donc réaliser des vidéos de présentation ou d’illustration, étant donné que c’est l’un des vecteurs les plus performants sur ce type de média.
Conclusion sur la formation
Cette année de formation a été très bénéfique pour moi sur le plan de l’apport de connaissances, sur la pratique de nouveaux outils et la compréhension de ce que peut être un travail de médiation des données vue par des prismes différents.
J’ai également beaucoup appris du groupe d’étudiants. Nos parcours très différents ont enrichi nos échanges et j’ai trouvé stimulant le fait de pouvoir travailler avec des personnes plus jeunes, ayant une pratique des outils numériques plus poussée et plus intuitive que la mienne.
La promotion a été efficace en ce qui concerne le travail à distance. J’aurais trouvé intéressant que nous réfléchissions aux outils utilisés et que la pratique ne prévale pas forcément à la philosophie des outils que nous utilisions, mais, considérant que nous ne pouvions pas anticiper l’organisation à distance, le groupe a réussi à communiquer de manière relativement efficace, et a pu produire les livrables attendus.
Toutefois, bien que je n’ai pas ressenti de frein particulier dû à la pandémie, il semble évident que la qualité des échanges avec l’équipe enseignante a pâtit de l’organisation des cours à distance. Il est effectivement, plus compliqué de tisser des liens et de construire une dynamique lorsque cette mise à distance est subie et qu’elle ne peut pas être réellement anticipée (les directives ministérielles ayant étaient à chaque fois plutôt tardives et souvent peu claires).
Si je reste convaincue, que le choix des matières qui constituent la LP MIND est tout à fait judicieux dans son ensemble, je pense que la licence professionnelle gagnerait en pertinence si la structuration des enseignements était pensée dans un ordre différent.
En effet, les apports de certains enseignements ont éclairé d’autres matières à postériori, ce qui, lorsqu’on regarde la formation dans son ensemble n’est finalement pas très dommageable, mais qui aurait permis, de mon point de vue, d’aller plus loin dans l’acquisition des connaissances. De façon générale, j’ai beaucoup appris des enseignements théoriques et pratiques que j’ai reçu pendant cette année universitaire, et je vois concrètement de nombreuses applications à ce que j’ai pu découvrir, dans le monde professionnel.
Le stage obligatoire de quinze semaines qui complète les huit mois de cours, a donc été l’occasion d’expérimenter une mise en pratique des enseignements dans le milieu de l’Économie Sociale et Solidaire et en particulier, dans le contexte spécifique des Fédérations de Centres Sociaux.
J’ai également beaucoup appris du groupe d’étudiants. Nos parcours très différents ont enrichi nos échanges et j’ai trouvé stimulant le fait de pouvoir travailler avec des personnes plus jeunes, ayant une pratique des outils numériques plus poussée et plus intuitive que la mienne.
La promotion a été efficace en ce qui concerne le travail à distance. J’aurais trouvé intéressant que nous réfléchissions aux outils utilisés et que la pratique ne prévale pas forcément à la philosophie des outils que nous utilisions, mais, considérant que nous ne pouvions pas anticiper l’organisation à distance, le groupe a réussi à communiquer de manière relativement efficace, et a pu produire les livrables attendus.
Toutefois, bien que je n’ai pas ressenti de frein particulier dû à la pandémie, il semble évident que la qualité des échanges avec l’équipe enseignante a pâtit de l’organisation des cours à distance. Il est effectivement, plus compliqué de tisser des liens et de construire une dynamique lorsque cette mise à distance est subie et qu’elle ne peut pas être réellement anticipée (les directives ministérielles ayant étaient à chaque fois plutôt tardives et souvent peu claires).
Si je reste convaincue, que le choix des matières qui constituent la LP MIND est tout à fait judicieux dans son ensemble, je pense que la licence professionnelle gagnerait en pertinence si la structuration des enseignements était pensée dans un ordre différent.
En effet, les apports de certains enseignements ont éclairé d’autres matières à postériori, ce qui, lorsqu’on regarde la formation dans son ensemble n’est finalement pas très dommageable, mais qui aurait permis, de mon point de vue, d’aller plus loin dans l’acquisition des connaissances. De façon générale, j’ai beaucoup appris des enseignements théoriques et pratiques que j’ai reçu pendant cette année universitaire, et je vois concrètement de nombreuses applications à ce que j’ai pu découvrir, dans le monde professionnel.
Le stage obligatoire de quinze semaines qui complète les huit mois de cours, a donc été l’occasion d’expérimenter une mise en pratique des enseignements dans le milieu de l’Économie Sociale et Solidaire et en particulier, dans le contexte spécifique des Fédérations de Centres Sociaux.